Eiffage, via sa filiale belge Smulders, a conclu un important accord avec RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, pour la conception et la construction de plusieurs infrastructures majeures. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un contrat EPCIC, qui couvre l’ingénierie, l’approvisionnement, la construction, l’installation et la mise en service.
Le projet consiste à développer trois sous-stations électriques en courant alternatif destinées à raccorder trois futurs parcs éoliens en mer. Ces installations concernent les sites de Bretagne Sud, Narbonnaise Sud-Hérault et Golfe de Fos, ainsi que des extensions prévues dans le futur.
La valeur du contrat dépasse 1,5 milliard d’euros, soulignant l’ampleur de l’investissement consenti pour accompagner la transition énergétique. Chacune des sous-stations affichera une capacité de 750 mégawatts, ce qui permettra de gérer d’importants volumes d’électricité produite en mer.
Grâce à ces nouvelles infrastructures, le réseau de transport d’électricité pourra accueillir plus de 2 gigawatts d’énergie décarbonée. Cette opération représente une étape significative dans le développement des énergies renouvelables en France et dans la modernisation du réseau électrique national.
Selon les acteurs du secteur, ce projet devrait contribuer à renforcer la sécurité énergétique tout en réduisant l’empreinte carbone du pays. Les futures extensions prévues permettront d’accroître encore la capacité de raccordement, répondant ainsi à la hausse attendue de la production éolienne offshore.
Le calendrier de réalisation, bien que non précisé dans le communiqué, devrait s’étaler sur plusieurs années pour permettre un raccordement progressif des différents parcs au réseau. L’accord entre Eiffage et RTE marque ainsi une nouvelle avancée dans la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables.
