Cette semaine, les constructeurs automobiles japonais ont attiré l’attention des marchés financiers, au cœur de la période de Noël. En début de semaine, Honda et Nissan ont annoncé leur intention de fusionner, une nouvelle qui a entraîné une hausse notable de leurs actions à la Bourse de Tokyo.
Toyota a également marqué la scène boursière, enregistrant des gains impressionnants pendant les jours de Noël. Le 25 et le 26 décembre, alors que de nombreuses bourses mondiales étaient fermées, Toyota a vu ses actions augmenter respectivement de 4,57% et 5,99%, atteignant une hausse cumulée de 10,8%.
La progression de Toyota ne s’est pas arrêtée là. Le vendredi suivant, l’action a encore progressé de 1,46%. À Wall Street, l’ADR de Toyota a bondi de 8,78% le jeudi, une performance remarquable qui n’avait pas été vue depuis mars 2020, illustrant l’impact de l’article du journal Nikkei.
Le Nikkei, qui avait déjà révélé les discussions de fusion entre Honda et Nissan, a rapporté que Toyota visait un retour sur capitaux propres (ROE) ambitieux de 20%. Bien que l’horizon temporel de cet objectif ne soit pas précisé, le marché s’attend à 11% pour le prochain exercice.
Un porte-parole de Toyota a déclaré qu’il n’y avait pas de cible précise pour le ROE. Cependant, Koji Endo de SBI Securities mentionne qu’un tel objectif nécessiterait des mesures drastiques et une politique généreuse de retour aux actionnaires.
La performance boursière de fin d’année a permis à Toyota d’enregistrer une hausse de 23% en 2024, dépassant légèrement l’indice Nikkei 225. Malgré une baisse de rentabilité récente, avec une marge opérationnelle en recul et un bénéfice net réduit, Toyota reste une force notable sur le marché.