Stellantis a récemment ajusté sa stratégie concernant son usine de Toledo, annonçant que les 1.100 employés initialement prévus pour être licenciés seraient finalement attendus au travail après le Nouvel an. Cette décision marque un changement notable après le départ de Carlos Tavares.
Le constructeur automobile avait initialement prévu de réduire ses effectifs à l’usine de Jeep à Toledo, Ohio, avec des licenciements anticipés pour début janvier. Cependant, un porte-parole a confirmé que “tous les employés sont attendus au travail comme prévu après le Nouvel an”.
La décision de revenir sur les mises en disponibilité s’inscrit dans un contexte de révision stratégique en Amérique du Nord, où le chiffre d’affaires de Stellantis a chuté au troisième trimestre. Des promotions avaient été lancées pour gérer les stocks, impactant les ventes.
En novembre, Stellantis avait annoncé la réduction des équipes à une seule, contre deux auparavant, et le transfert de 400 employés à un prestataire externe. Ces mesures étaient jugées nécessaires pour regagner un avantage concurrentiel.
Kevin Gotinsky, directeur du syndicat UAW chez Stellantis, avait exprimé un optimisme prudent quant à la révision des décisions concernant le site de Toledo. Il avait souligné que “l’on va vers la bonne direction” dans une lettre consultée par l’AFP.
Cette réorientation stratégique reflète les efforts de Stellantis pour s’adapter aux défis du marché nord-américain. Le constructeur cherche à stabiliser sa position tout en répondant aux préoccupations des employés et du syndicat.
