Magali Berdah, autrefois figure de proue dans le secteur des influenceurs avec son agence Shauna Events, devra répondre des accusations de « banqueroute et blanchiment » au tribunal de Nice le 30 septembre. Ces accusations remontent à une période antérieure, lorsque Berdah travaillait dans le domaine des assurances.
«Je suis prête à me défendre», a déclaré Magali Berdah à Capital, alors qu’elle se prépare pour son procès. L’ancienne dirigeante de 42 ans est attendue au tribunal avec trois autres femmes, dont sa mère Patricia Livchitz, pour des faits présumés datant de 2014 et 2015, époque où Berdah dirigeait la société de courtage SAS Ba & CO à Nice.
La société, spécialisée dans le courtage en assurance, conseil en investissement financier et intermédiaire en opération de banque, a été placée en liquidation judiciaire le 30 juillet 2015. Le parquet de Nice indique que l’entreprise avait alors un passif estimé à près de 2,5 millions d’euros, ce qui a entraîné des soupçons de mauvaise gestion.
Initialement, le procès devait avoir lieu le 18 décembre 2023, mais il a été reporté au 30 septembre 2024 à la demande de Magali Berdah pour lui permettre de mieux préparer sa défense. En septembre 2023, Berdah a été entendue dans cette affaire alors qu’elle était en garde à vue, avant d’être placée sous contrôle judiciaire.
Les conditions de son contrôle judiciaire incluent une interdiction de gérer une entreprise et une obligation de pointer régulièrement. Ces mesures sont maintenues depuis le report de son procès en décembre dernier, ce qui a ajouté une pression supplémentaire sur l’ancienne influenceuse.
Alors que la date du procès approche, l’attention se tourne vers les détails des accusations et la défense que Berdah présentera. L’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur la carrière et la réputation de Magali Berdah dans le monde des affaires et des influenceurs.