La direction du groupe Casino a récemment annoncé un projet de réorganisation qui pourrait entraîner la suppression de près de 3 000 postes. Ce chiffre a été évoqué lors d’une réunion du comité social et économique (CSE) qui s’est tenue au siège de l’entreprise à Saint-Étienne. La direction n’a pas encore confirmé ce nombre.
En avril, Casino, qui a cédé la majorité de ses hypermarchés et supermarchés à d’autres enseignes, a mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi. Le nouveau dirigeant, Philippe Palazzi, a évoqué une fourchette de suppressions de postes allant de 1 293 à 3 267. Cette incertitude s’explique par la présence de plusieurs magasins et plateformes logistiques qui n’ont pas trouvé preneurs.
Actuellement, environ 1 500 postes supplémentaires sont menacés, s’ajoutant aux 1 300 déjà annoncés pour les fonctions siège. La direction a précisé qu’un plan de reclassement est en cours, avec 1 000 emplois disponibles et un programme de départs volontaires. « Nous avons déjà validé une centaine de dossiers et le processus se poursuit », a déclaré un représentant de la communication à Capital.
La date limite pour la vente des établissements concernés est fixée à fin septembre. Les employés espèrent que des repreneurs se manifesteront rapidement pour réduire le nombre de suppressions. Cependant, les magasins, en vente depuis plus de six mois, n’ont pas suscité un grand intérêt, en raison de leur localisation dans des zones très concurrentielles et de leur rentabilité limitée.
Il est donc probable que le chiffre final des suppressions de postes atteigne les 3 000. Les détails définitifs seront connus à la fin septembre ou début octobre, laissant les employés dans l’incertitude quant à leur avenir professionnel.