Depuis le 1er juillet 2023, les tarifs réglementés de vente du gaz ont été remplacés par un prix «repère» publié chaque mois par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ce nouveau système sert de guide pour les 10,5 millions de foyers utilisant cette énergie. Le prix repère se compose d’un abonnement fixe et d’un coût variable selon la consommation.
En mars, un ménage moyen devra payer un abonnement de 8,58 euros en plus de sa consommation personnelle. Les zones géographiques mieux desservies bénéficient d’un tarif préférentiel à 105,4 euros le mégawattheure (mWh), tandis que ceux qui se chauffent au gaz paient un abonnement plus élevé mais moins cher à l’usage.
Ces chiffres sont des moyennes, car ils incluent également le coût du transport du gaz. La proximité avec les points d’acheminement peut donc influencer légèrement la facture finale. Entre juillet et avril, on observe une augmentation modérée des prix repères, mais une baisse continue depuis décembre grâce aux niveaux bas des prix sur le marché du gaz.
Il est important de noter que ces tarifs ne sont qu’indicatifs; ils reflètent les coûts supportés par les fournisseurs tels que l’approvisionnement en gaz, la commercialisation et l’acheminement. Ils aident ainsi les particuliers à distinguer entre les offres avantageuses et celles moins compétitives. La CRE insiste sur le fait que chaque fournisseur doit informer correctement ses clients pour leur proposer l’offre la plus adaptée.
Le Médiateur de l’énergie propose même un comparateur indépendant intégrant tous ces prix pour aider les consommateurs dans leurs choix. Cependant, ce barème n’est pas applicable aux ménages ayant choisi une offre à prix fixe, qui représentent 52% des consommateurs de gaz selon la CRE.
