Le bureau d’analyses a revu à la baisse son opinion sur l’action, passant de “achat” à “conserver”, tout en fixant un nouvel objectif de cours à 8 $. Cette décision s’explique par les défis auxquels Hertz est confronté dans l’immédiat, liés à l’intégration des véhicules électriques (EV) dans sa flotte.
Selon Jefferies, la rentabilité à court terme de Hertz est mise à mal par plusieurs facteurs. “EV pose des problèmes de rentabilité à court terme pour Hertz”, précise l’analyste.
Les enjeux soulevés incluent les problèmes de réparation des véhicules électriques, les dépenses d’exploitation accrues, et des DPU (dépenses par unité) plus élevées, qui sont susceptibles de limiter les marges bénéficiaires.
Face à ces obstacles, l’analyste de Jefferies a revu à la baisse ses prévisions concernant l’EBITDA de Hertz pour l’année 2024. Initialement estimé à plus de 815 millions de dollars, l’EBITDA est désormais prévu à environ 500 millions de dollars, soit une réduction significative de 35 %.
Le scepticisme quant à la capacité de Hertz à atteindre les objectifs financiers antérieurs est palpable. L’analyste exprime clairement son manque de confiance : “Nous pensons que +815 millions de dollars se révélera probablement trop optimiste”.
La complexité et la durée requise pour résoudre ces problèmes de rentabilité sont également soulignées. “Étant donné que la résolution de ces problèmes n’est ni simple ni rapide”, l’analyste admet manquer de conviction, même en ce qui concerne sa propre estimation réduite de l’EBITDA pour 2024.
Cette prudence de l’analyste se traduit par une vision mitigée des perspectives de l’action à court terme. Il conclut en indiquant que ces incertitudes constituent un frein à l’appréciation du titre sur le marché, limitant ainsi son potentiel de hausse dans l’immédiat : “ce qui limite la hausse à court terme”.