ArcelorMittal et l’État français ont annoncé un plan d’investissement majeur pour la décarbonation de l’industrie sidérurgique. Un montant total de 1,8 milliard d’euros sera investi dans le but de réduire significativement les émissions de CO2 du site d’ArcelorMittal situé à Grande-Synthe, dans le Nord de la France. Cet engagement financier a été confirmé par une porte-parole du ministère de l’Économie et des Finances à Reuters.
Le projet sera officiellement présenté lors de la visite conjointe du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et du ministre de la Transition énergétique, Christophe Béchu, prévue pour ce lundi sur le site. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de transition écologique et de lutte contre le changement climatique.
L’usine d’ArcelorMittal de Grande-Synthe est reconnue comme l’un des 50 sites industriels français les plus importants en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Le ministère de la Transition énergétique a souligné l’importance stratégique de ce site pour le développement de solutions de décarbonation.
Le financement de 1,8 milliard d’euros sera partagé entre ArcelorMittal et l’État, avec un investissement direct du groupe sidérurgique et un contrat d’aide financière de l’État. Les fonds seront consacrés à la mise en place d’une unité de réduction du minerai de fer et à l’installation de fours électriques.
L’objectif de ce projet ambitieux est de diminuer les émissions de CO2 de 4,4 millions de tonnes par an, ce qui représente 5,7% des émissions industrielles nationales. Le ministère a mis en exergue l’impact significatif que cette réduction aurait sur le bilan carbone de la France.
A travers cet investissement, ArcelorMittal et l’État français démontrent leur engagement vers une industrie plus propre et responsable. Cette collaboration illustre la volonté de conjuguer activité économique et respect de l’environnement, un enjeu crucial pour l’avenir.