Le géant de la technologie et des télécommunications en Chine, Huawei, a récemment fait une annonce significative. Après avoir traversé une période difficile due aux sanctions imposées par les États-Unis, l’entreprise suggère qu’elle a réussi à se redresser.
Cela fait un peu plus de quatre ans que Huawei fait face à une série de sanctions américaines, imposées en raison de soupçons que la firme ne soit pas indépendante du gouvernement chinois.
Dans un contexte de tensions internationales, Huawei a pu terminer l’année sur une note positive, avec des résultats financiers en progression. Ken Hu, le président de Huawei, a exprimé son optimisme dans un message de fin d’année, affirmant que l’entreprise a “surmonté la tempête”.
Les chiffres révélés par Huawei témoignent de cette résilience.
Le chiffre d’affaires annuel, couvrant la période de janvier à décembre, a dépassé les 700 milliards de yuans, soit environ 88,9 milliards d’euros. Ceci représente une augmentation de 9% par rapport à l’année précédente, indiquant une reprise solide malgré un contexte défavorable.
Cette annonce est d’autant plus remarquable que l’année 2022 avait été particulièrement difficile pour Huawei. Les États-Unis avaient imposé des restrictions sévères sur l’exportation vers la Chine de puces électroniques et de technologies liées, impactant directement les capacités de production et d’innovation de l’entreprise.
En réponse à ces contraintes, Huawei a entrepris de se réinventer et de renforcer son indépendance technologique. L’entreprise a notamment investi dans la fabrication de ses propres puces électroniques en Chine, avec le soutien financier du gouvernement chinois. Cette stratégie a porté ses fruits puisque Huawei a lancé un smartphone haut de gamme équipé de son propre microprocesseur en août.
L’efficacité des sanctions américaines est maintenant remise en question, étant donné la capacité de Huawei à s’adapter et à continuer de croître dans un environnement difficile. La résilience et l’innovation dont a fait preuve Huawei soulèvent des doutes quant à l’impact à long terme des mesures restrictives américaines.