Le groupe Servier, responsable de la commercialisation du Mediator, a été l’objet d’une condamnation ce mercredi en appel. Ce médicament, utilisé comme coupe-faim, a été accusé d’avoir causé de graves lésions cardiovasculaires chez les patients.
En conséquence de ces accusations, le groupe a été condamné à payer une amende qui dépasse les 7 millions d’euros. Mais la sanction financière ne s’arrête pas là : Servier doit également rembourser plus de 415 millions d’euros aux organismes de sécurité sociale et mutuelles, un montant substantiel qui témoigne de la gravité de l’affaire.
Cette décision de justice est particulièrement notable car le groupe pharmaceutique a été reconnu coupable de tous les délits qui lui étaient reprochés. Parmi ces délits, celui d’escroquerie se distingue, d’autant plus que le groupe avait été relaxé pour ce même délit lors du premier jugement.
La cour d’appel a donc renversé la décision de première instance concernant l’accusation d’escroquerie, marquant ainsi une étape importante dans ce long processus judiciaire. Cela constitue un revers important pour le groupe Servier, et souligne la responsabilité des entreprises pharmaceutiques dans la gestion des risques liés à leurs produits.