Roche a récemment communiqué des résultats positifs issus d’un suivi à long terme pour une étude de phase III. Cette étude concernait des patients atteints d’un cancer du sein HER2-positif à un stade précoce (eBC) qui avaient une maladie invasive résiduelle après avoir reçu un traitement néo-adjuvant, avant l’opération chirurgicale.
Selon les données, l’utilisation de Kadcyla (trastuzumab emtansine) comme traitement adjuvant (après chirurgie) a montré une amélioration ‘statistiquement et cliniquement significative’ de la survie globale (SG) par rapport à Herceptin (trastuzumab), qui est un autre traitement adjuvant.
Après sept ans, les taux de survie globale pour les patients traités avec Kadcyla étaient de 89,07 %, contre 84,37 % pour ceux traités avec Herceptin. Cela met en évidence l’efficacité accrue de Kadcyla dans l’amélioration de la durée de vie des patients.
En outre, il a été constaté que Kadcyla réduit le risque de récidive de la maladie ou de décès de 46 % par rapport à Herceptin. Cette donnée est particulièrement pertinente pour les patients qui cherchent à éviter le retour de la maladie après le traitement initial.
Le Dr Levi Garraway, M.D., Ph.D., directeur médical et directeur médical de Roche, s’est exprimé sur ces résultats : “Nous sommes ravis que Kadcyla puisse offrir aux personnes atteintes d’un cancer du sein HER2-positif précoce présentant un pronostic particulièrement sombre une chance de vivre plus longtemps et sans récidive de leur maladie”. Cela souligne l’importance de l’amélioration apportée par Kadcyla dans la gestion de cette forme de cancer du sein.