Le fonds souverain de la Norvège a perdu 32 milliards d'euros au 3e trimestre 2023

Le fonds souverain de la Norvège a perdu 32 milliards d’euros au 3e trimestre 2023


La banque centrale norvégienne, responsable de la gestion du fonds souverain de la Norvège, a annoncé mardi une perte de 374 milliards de couronnes (environ 32 milliards d’euros) pour le troisième trimestre. Cette perte monumentale est due à un rendement négatif sur toutes les catégories d’actifs du fonds, qui est le plus important au monde. La banque a attribué ce rendement négatif à un trimestre plus faible sur les marchés boursiers par rapport aux deux trimestres précédents.

Trond Grande, le chef adjoint du fonds, a noté dans un communiqué que certains secteurs ont particulièrement contribué à ces mauvais résultats. Il a mentionné les secteurs de la technologie, de l’industrie et de la consommation discrétionnaire comme étant les principaux coupables de cette performance négative. Ces secteurs comprennent les biens non essentiels tels que le luxe et l’automobile.

La consommation discrétionnaire a été particulièrement affectée, ce qui a eu un impact significatif sur le rendement global du fonds. Cela indique une tendance à la baisse de la consommation de biens non essentiels, ce qui peut avoir des implications plus larges pour l’économie globale.

Dans ce contexte, le fonds souverain norvégien a subi des pertes considérables. C’est une indication claire que le fonds n’a pas été en mesure de réaliser des rendements positifs sur ses investissements dans ces secteurs.

Alors que le fonds a subi des pertes importantes, il est important de noter que ce n’est pas nécessairement indicatif de la santé globale de l’économie norvégienne. Le fonds souverain est largement diversifié et investi dans une multitude de secteurs à travers le monde, et une performance négative dans certains secteurs ne signifie pas nécessairement que l’économie norvégienne dans son ensemble est en difficulté.

Au final, c’est une réalité que tous les investisseurs, grands ou petits, doivent face à face : la volatilité des marchés et la fluctuation des rendements. Même le plus grand fonds souverain du monde n’est pas à l’abri de ces réalités économiques.

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