Recep Tayyip Erdogan a remporté dimanche l’élection présidentielle turque, face à son opposant Kemal Kiliçdaroglu, avec un peu plus de 52% des suffrages. Sa victoire constitue alors une déception pour les marchés.
En effet, sa politique économique n’est guère appréciée des experts et des investisseurs étrangers, qui ont fui les actifs turcs ces dernières années. Selon Bloomberg, leur détention d’actions et obligations turques a fondu de 85%, soit 130 milliards de dollars, depuis 2013.
“Une victoire d’Erdogan n’apporte aucun réconfort aux investisseurs étrangers. Avec une inflation très élevée, des taux d’intérêt très bas et l’absence de réserves étrangères nettes, une crise douloureuse affectant tous les actifs pourrait se profiler”, a déclaré à Bloomberg Hasnain Malik, stratège chez Tellimer à Dubaï.
