La faillite de First Republic Bank secoue de nouveau le secteur bancaire américain

La faillite de First Republic Bank secoue de nouveau le secteur bancaire américain

Le secteur bancaire américain est de nouveau secoué par une défaillance. Cette fois, c’est First Republic Bank qui a été prise en charge par les autorités financières et rachetée par JPMorgan.

La FDIC, l’agence chargée de garantir les dépôts bancaires, a annoncé que tous les bureaux de la First Republic Bank rouvriront sous le nom de succursales de la JPMorgan Chase Bank, National Association. Les clients n’auront pas besoin de changer leur relation bancaire pour conserver leur couverture d’assurance-dépôts jusqu’aux limites applicables.

En se basant sur le montant des actifs (229 milliards de dollars au 13 avril), il s’agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l’histoire des Etats-Unis après celle de Washington Mutual en septembre 2008.

La semaine dernière, la banque californienne avait annoncé que ses dépots nets avaient plongé malgré les 30 milliards injectés par 11 grands établissements le mois précédent pour éviter sa faillite.

L’action de First Republic s’était alors effondrée entraînant dans sa chute tout le secteur. « C’était un peu effrayant », a reconnu Steve Sosnick, stratégiste en chef chez Interactive Brokers, observant la déroute des actions d’autres banques régionales comme PacWest ou Western Alliance. La banque n’est pas parvenue à trouver un plan satisfaisant et quand elle a confirmé que nombreux clients avaient retiré des dépôts au premier trimestre, son action a piqué du nez.

Le PDG Jamie Dimon a affirmé que la “solidité financière, nos capacités et notre modèle d’entreprise nous ont permis de proposer une offre permettant d’exécuter la transaction de manière à minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts“.

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